Faire de l’exercice physique quotidiennement contribuerait à réduire de 20% le risque de développer cinq maladies (le cancer du côlon, le cancer du sein, le diabète, les AVC et les maladies cardiaques) ! C’est le résultat d’une étude parue la semaine dernière dans le Bristish Medical Journal (BMJ).
L’analyse publiée dans le BMJ est basée sur 174 études faites entre 1980 et 2016 et portant sur l’activité physique totale et au moins l’une de ces cinq maladies. Les chercheurs ont utilisé comme mesure l’équivalent métabolique de l’effort (MET en anglais). Le métabolisme est l’énergie obtenue par ce qu’on boit et ce qu’on mange.
Un MET d’une heure correspond à l’énergie dépensée au repos et nécessaire au fonctionnement du corps. Par exemple, rester assis dans un fauteuil à regarder la télévision pendant 60 minutes. Et d’après les chercheurs il faut faire au moins une activité soutenue (entre 3000 et 4000 MET minutes par semaine) pour obtenir des résultats significatifs dans la réduction des risques de maladies.
On peut atteindre un minimum de 3000 MET par semaine assez rapidement en faisant de simples activités du quotidien ! Par exemple : passer l’aspirateur pendant 15 minutes, jardiner pendant 20 minutes ou bien monter les escaliers pendant 10 minutes, faire 20 minutes de course à pied ou encore 25 minutes de marche ou de vélo.
Si l’on augmente le niveau d’effort physique à 8000 MET par minutes par exemple, on réduit de 20% le risque de diabète et du cancer du sein. Ce risque baisse de plus d’un quart pour les maladies cardiaques, les AVC et le cancer du côlon !
Pour vous donner une idée, plutôt que de rester assis, inactif, le simple fait de se balader permet de brûler deux fois plus d’énergie. Laver les vitres ou passer l’aspirateur en brûle trois fois plus et une séance de footing huit fois plus !
L’étude présente tout de même ses limites
L’étude présente tout de même ses limites.
Le professeur Philippe Autier, de l’International Prevention Research Institute de Lyon, a réagi à cette parution auprès de l’AFP. Selon lui, « L’étude du BMJ reste une approximation quantitative, même si la démarche est originale. Aussi, les données utilisées sont très disparates. »
En d’autres termes, le Pr Autier explique que cette étude ne répond pas précisément au fait que la réduction des risques diffèrerait de l’intensité et de la durée de la pratique d’une activité physique. Ce qui certain, c’est que l’activité physique est bonne pour la santé et que normalement plus on fait de sport plus on augmente la résistance de notre corps et on prévient au mieux les risques de maladies !
source: https://www.ilosport.fr/