En 2015, 57 % des femmes ont essayé de perdre du poids contre 39 % des hommes : c’est le résultat d’un récent sondage britannique mené par l’institut privé Mintel. Plus effrayant : un tiers des femmes environ seraient « en permanence au régime ».
Surveiller continuellement le contenu de son assiette n’aide pas à maigrir… Bien au contraire.
Car lorsqu’on fait un régime restrictif – c’est-à-dire un régime qui privilégie ou exclut certains aliments, ou qui limite le nombre de calories ingérées dans la journée – on entre forcément dans le cercle vicieux de l’hypercontrôle alimentaire. Un schéma psychologique qui fait grossir à long terme !
Explications. La présence de règles rigides (ne pas manger de sucre, jeûner deux jours sur cinq, manger des protéines à chaque repas) entraîne un hyper-contrôle sur le plan psychologique : on veut bien faire, on veut y arriver, alors on applique les consignes à la lettre. Sauf qu’au bout de quelques temps – à force de tout peser, compter, mesurer – le plaisir de manger disparaît. La frustration s’installe… jusqu’au jour où l’on craque.
La culpabilité de l’échec prend le relai
On se sent nulle, on a honte d’avoir cédé à la tentation. Alors l’hyper-contrôle alimentaire revient en force… et le cycle continue. Un comportement « en dents de scie » qui favorise le stockage des graisses et dérègle complètement le métabolisme : des facteurs qui augmentent considérablement le risque de surpoids ou d’obésité.
Pour maigrir, la juste mesure
On l’a bien compris : pour maigrir, compter les calories ne suffit pas. Il faut avant tout adopter de bons réflexes nutritionnels au quotidien, et pratiquer une activité physique régulière. Aller hop, toutes en baskets !
David Juncker coach minceur, forme et sport.