Dans son rapport publié ce 23 janvier, l’ANSES dresse le profil d’un régime nutritionnel équilibré. L’objectif est double : élaborer de nouveaux repères de consommation et informer de la présence de contaminants chimiques dans les aliments. Mais alors, quel comportement adopter face à l’assiette ?

Après les repères sur la pratique de l’activité physique et la sédentarité des Français publiés en février 2016, l’agence fait le point sur la composition de nos assiettes, dans le cadre de l’évolution du Programme National Nutrition Santé (PNNS).

Mettre la viande rouge, la charcuterie et le sucre de côté !

Pour éloigner le risque de développer des maladies chroniques comme le diabète, l’hypercholestérolémie ou les cancers digestifs, la consommation de charcuterie riche en sel ne doit pas dépasser la dose journalière des 25 grammes. Autre point, la limite des apports en viandes rouges est fixée à « 500 grammes par semaine ». Du côté des protéines, la consommation de poissons comme le maquereau et la sardine, à raison de deux fois par semaine, reste de mise pour une bonne prévention cardiovasculaire et cognitive. Et l’hydratation par des boissons « à base de sucres ajoutées type sodas ou jus de fruits doit être limitée à un verre par jour ».

Des contaminants bien présents

En plus de contenir des nutriments et des vitamines, certains aliments font l’objet d’un préjudiciable ajout de substances chimiques. Ainsi, face au préoccupant repérage d’arsenic inorganique, d’acrylamide et de plomb dans les aliments, l’ANSES insiste sur l’indispensable diversification des aliments et des sources d’approvisionnement pour éviter que l’organisme souffre d’une exposition chronique à ces contaminants.

Enfin, pour faire le plein de protéines, de fer, de fibres et de bonnes graisses, un conseil ressort du lot : privilégiez la consommation « de légumineuses (lentilles, fèves, pois chiches), de produits céréaliers complets, de légumes, de fruits », détaille l’agence. Mais aussi de « certaines huiles végétales riches en acide alpha-linoléique ». Retrouvé dans l’huile de colza et de noix, ce précieux omega 3 régule la tension artérielle, favorise l’élasticité des vaisseaux, et possède également des propriétés stimulant les réactions immunitaires et anti-inflammatoires.

A noter : seuls les apports en vitamine D font encore l’objet de discussions, « synthétisée par l’organisme grâce à l’exposition solaire ». Les différentes recommandations potentielles oscillent entre prise de « compléments alimentaires, recommandation d’exposition solaire compatible avec la prévention des cancers cutanés ».

*Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

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