Pour améliorer la guérison du cancer du sein et lutter contre la récidive, les malades doivent éviter de prendre du poids et pratiquer régulièrement une activité physique.

Après un cancer du sein, il est recommandé de modifier son mode de vie pour améliorer la guérison et réduire le risque de rechute. Arrêt du tabac, poids stable et « normal », alimentation équilibrée et activité physique sont aux menus des malades. D’après les résultats d’une étude publiée dans la revue Canadian Medical Association Journal , le sport serait le médicament le plus efficace pour favoriser la rémission et éviter le risque de récidive de cancer du sein .

Les chercheurs de l’Odette Cancer Centre Sunnybrook Health Sciences Centre au Canada ont réalisé une méta-analyse de 67 études pour comprendre l’impact des modifications du mode de vie des femmes touchées par un cancer du sein sur leur le risque de récidive, considérant que les informations actuelles sont souvent contradictoires.

Le plus efficace: faire du sport

L’activité physique réduirait de 40% la mortalité par cancer du sein, et c’est le comportement qui a l’effet positif le plus fort. Le sport fait particulièrement baisser le risque de récidive chez les femmes ménopausées ou ayant un indice de masse corporel supérieur à 25, quelle que soit la quantité d’activité physique pratiquée avant le diagnostic de cancer.
Pourtant, selon une étude menée auprès de 856 patientes ayant été traitées pour un cancer du sein aux États-Unis, seules 13% s’adonnaient aux 150 minutes d’exercices préconisées par semaine, et cette proportion diminuait à mesure que le temps passait. Les femmes ayant subi une chimiothérapie ou une radiothérapie, en particulier, faisaient de moins en moins de sport avec le temps. De plus en plus de centres de traitement du cancer proposent des programmes sportifs à leurs patientes, mais il faut donc aussi veiller à transformer cette pratique en habitude de long terme.

Ne pas prendre de poids, quel que soit celui de départ

Les patientes obèses ou en surpoids lors du diagnostic ont de moindres chances de guérison, mais peu de données indiquent si perdre du poids permet d’améliorer leur pronostic. En revanche, prendre du poids pendant ou après le traitement (gain de 10% ou plus de son poids initial) augmente le risque de récidive, et ce quel que soit l’indice de masse corporel au moment du diagnostic.
Heureusement, peu de patientes grossissent de plus de 10%. Mais elles prennent en moyenne 2,5 à 5 kilos pendant leur traitement, pour de multiples raisons (grignotage «antistress», moindre activité à cause de la fatigue, effets secondaires de certains traitements en particulier hormonaux…).

Source: sante.lefigaro.fr

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